Grande manifestation anti-avortement à Madrid.Et a Paris, Londres, Rome?

Publié le par giacomo

Et bien oui, j'ai 60 ans, j'ai un enfant merveilleux (peut etre car il est metisse) adopté au Bresil (tribunal de Sao Paulo); et je remercie sa maman de ne pas avoir avorté ou de l'avoir tué ( ce qu est la meme chose).J'ai eté un leader du 68 dans ma ville en Italie.Mon esprit voltairien me libere des ideologies.
Je ne suis croiant (depuis 40 ans) mais je pense ,apres avoir eté lontemps a la faveur de l'avortement, que sa suffit avec la strage des innocents.L'avortement ce n'est pas un "droit" des femmes, est desormais une facon banalisée au droit d'oblier la pillule.
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Au moins plusieurs dizaines de milliers d'opposants à l'avortement ont manifesté samedi après-midi à Madrid contre le projet du gouvernement socialiste d'autoriser l'interruption volontaire de grossesse à la demande jusqu'à la 14e semaine, et de permettre aux adolescentes d'y recourir sans consentement parental dès 16 ans.

Partie de la Puerta del Sol où flottait une gigantesque banderole disant "Cada vida importa" (chaque vie compte), c'est une véritable marée humaine qui a défilé sous des banderoles, ballons et drapeaux, à l'appel des associations familiales conservatrices, de l'église catholique et de la droite.

La législation actuelle, qui date de 1985, a légalisé l'avortement jusqu'à 12 semaines en cas de viol, 22 en cas de malformation foetale (cette disposition serait maintenue dans le nouveau texte). Mais plus de 100.000 avortements présentés par les médecins comme thérapeutiques -pour protéger la santé physique ou mentale de la femme- sont pratiqués chaque année dans ce pays très catholique.

"Le gouvernement essaie de nous vendre l'idée de l'avortement comme un droit pour les femmes, mais tuer des bébés ne sera jamais un droit", a déclaré à l'Associated Press Television News (APTN) Llano Maso, porte-parole de l'association Derecho a Vivir (Droit de vivre), qui organisait la marche. Une opinion logiquement partagée par une manifestante, Ana Haise. "Bien sûr que les femmes ont le droit de décider pour leur corps, mais pas pour d'autres vies", a-t-elle estimé, faisant valoir "la vie de l'enfant"

Selon deux sondages rendus publics en juin, un des articles du projet de loi reste particulièrement impopulaire, même parmi les partisans du texte dans son ensemble: celui qui autoriserait des mineures dès 16 ans à se passer du consentement parental pour avorter, comme c'est le cas en Grande-Bretagne, en France ou en Allemagne

.(A.P)

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